Diva Krall au théâtre antique
Comme d'habitude la star du piano avait ses manies. Le backstage transformé en camp retranché des fois que des yeux ordinaires aient pu accrocher les cheveux de la miss ou pire croiser son regard. Sacrilège. Idem pendant les balances, les t-shirts bleus des bénévoles de l'accueil étaient remplacés par de solides gaillards en noir (par ailleurs fort courtois) d'une agence de sécurité privée, afin de dissuader toute personne non autorisée à pénètrer le périmètre de sécurité autour de l'astre ou à sortir de sa poche ce qui pourrait s'apparenter à un appareil de prise de vue. Evidemment à la conférence de presse point de Diana Krall. La presse française, pire rhonalpine, ne la valant pas. On s'en passera.
Début du concert, dans la fosse des photographes c'est la panique... ils n'ont droit d'appuyer sur leur déclencheur que durant le premier morceau. Avec le soleil en contre-jour, les fumigènes, va falloir faire vite. Comme d'habitude elle arrive sur scène avec sa moue légèrement dédaigneuse, arborant à peine un léger sourire à la vue des gradins archi-combles pour elle. Elle doit calculer les dollars. Elle s'assied au piano et démarre son concert. Elle doit être de bonne humeur car elle a tournée la tête à deux reprises vers le public offrant aux photographes la possibilité de la shooter ce qui n'était pas arrivé lors des deux derniers concerts dans la région (A Vienne en 2008 et à Lyon en 2009). Fin du premier morceau. Les photographes sont évacués avec fermeté. Faut pas pousser quand même ! Le concert continue... du Diana Krall sans surprise.
Pascal Derathé
Une chronique plus complète sera proposée dans l'édition de lundi prochain.
Fuente: www.jazz-rhone-alpes.com
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