29 septembre 2012
Diana Krall, lady jazzy
La diva canadienne sort "Glad Rag Doll", un nouvel album de standards jazz et bossa
Diana Krall, lady jazzy
La diva canadienne sort "Glad Rag Doll", un nouvel album de standards jazz et bossa
Par Isabelle Girard
Diva à la voix grave et sensuelle, pianiste hors pair, la canadienne sort un nouvel album de standards jazz et bossa, auxquels elle insuffle sa sensibilité extrême. Retour sur un parcours jalonné de mentors, dont le dernier en date, Elvis Costello, partage sa vie.
Pantalon d’homme, gilet d’homme, cravate d’homme, poignée de main d’homme : il n’y a que les souliers qui la trahissent, une paire de mocassins Lanvin en vernis noir fermés par des rubans de soie, et une opulente chevelure blonde qui encadre un visage volontaire dessiné à la serpe et agrémenté de beaux yeux bleu colbat. Ce garçon manqué aux allures de Diane Keaton dans Annie Hall, le célèbre film de Woody Allen, s’appelle Diana Krall, l’une des grandes jazzwomen de sa génération.
La plupart du temps, ce sont les vêtements de son mari, le musicien Elvis Costello, qu’elle porte. « Il m’aime soit dans ses vêtements, soit en dessous chics avec des lunettes de soleil », plaisante-t-elle. Leur histoire a commencé après une première rencontre en 1999 aux Grammy Awards et s’est poursuivie par de longs échanges épistolaires. « D’abord pour parler de musique, puis pour parler d’amour, raconte Diana Krall. « À ce moment-là, ma mère était en train de mourir d’un cancer. J’étais une épave. Il s’est occupé de moi, m’a emmenée à Venise à l’hôtel Danieli, en plein hiver. C’était comme dans un film de Woody Allen qui se serait passé sur la lagune. Avec lui, j’ai ressuscité. »
En plus d’être son mari et le père de ses jumeaux, Costello est un de ses mentors. Pour être précis, le cinquième depuis la naissance de la diva en 1964. D’abord, il y a eu son père, qui lui a mis le jazz dans la peau. Il collectionnait les 78-tours de Fats Waller et interprétait, ses morceaux préférés au piano. « À Nanaimo, en Colombie-Britannique, à l’ouest du Canada, où nous vivions, il n’y avait pas grand-chose à faire. À 4 ans, je commençais le piano. À 5 ans, je hurlais les paroles de Cry Me a River dans la salle de bains. »
Pantalon d’homme, gilet d’homme, cravate d’homme, poignée de main d’homme : il n’y a que les souliers qui la trahissent, une paire de mocassins Lanvin en vernis noir fermés par des rubans de soie, et une opulente chevelure blonde qui encadre un visage volontaire dessiné à la serpe et agrémenté de beaux yeux bleu colbat. Ce garçon manqué aux allures de Diane Keaton dans Annie Hall, le célèbre film de Woody Allen, s’appelle Diana Krall, l’une des grandes jazzwomen de sa génération.
La plupart du temps, ce sont les vêtements de son mari, le musicien Elvis Costello, qu’elle porte. « Il m’aime soit dans ses vêtements, soit en dessous chics avec des lunettes de soleil », plaisante-t-elle. Leur histoire a commencé après une première rencontre en 1999 aux Grammy Awards et s’est poursuivie par de longs échanges épistolaires. « D’abord pour parler de musique, puis pour parler d’amour, raconte Diana Krall. « À ce moment-là, ma mère était en train de mourir d’un cancer. J’étais une épave. Il s’est occupé de moi, m’a emmenée à Venise à l’hôtel Danieli, en plein hiver. C’était comme dans un film de Woody Allen qui se serait passé sur la lagune. Avec lui, j’ai ressuscité. »
En plus d’être son mari et le père de ses jumeaux, Costello est un de ses mentors. Pour être précis, le cinquième depuis la naissance de la diva en 1964. D’abord, il y a eu son père, qui lui a mis le jazz dans la peau. Il collectionnait les 78-tours de Fats Waller et interprétait, ses morceaux préférés au piano. « À Nanaimo, en Colombie-Britannique, à l’ouest du Canada, où nous vivions, il n’y avait pas grand-chose à faire. À 4 ans, je commençais le piano. À 5 ans, je hurlais les paroles de Cry Me a River dans la salle de bains. »
Fuente: madame.lefigaro.fr
Photo Jean-François Robert